Les femmes en sciences et technologies

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Dans l’univers des sciences et des technologies, la place des femmes est encore à faire. L’Institut de statistique de l’UNESCO estime que les femmes constituent légèrement un peu plus du quart des chercheurs dans le monde. Les chercheures et les femmes scientifiques demeurent absentes des postes de responsabilité au plus haut niveau dans le monde entier. 1 Cependant, au Québec, les données ne sont probablement pas comparables aux données planétaires, car la condition de la femme, sa place dans la société et sur les bancs d’école, est différente à bien d’autres pays. Il reste parfois, malgré tout, des préjugés à l’effet que les garçons seraient davantage attirés naturellement vers les domaines scientifiques et technologiques.

En tant qu’école pour les jeunes filles, il nous apparait particulièrement important de valoriser ces domaines en encourageant les filles à s’y intéresser. Cette tâche n’est pas ardue, car les filles du PSNM sont majoritairement curieuses et ouvertes.

Quoi qu’il en soit, en plus d’offrir des cours de science de très grande qualité, nous offrons plusieurs occasions aux filles d’en faire toujours plus. En voici quelques exemples :

  • Différentes conférences sont présentées à l’ensemble des élèves, telles que celles de l’astronaute David St-Jacques, de Jean-Daniel Doucet, scientifique de l’Université Laval, de l’aventurier Frédéric Dion, de Mylène Paquette qui a fait la traversée de l’Atlantique et de l’animateur et vulgarisateur scientifique Martin Carli, pour n’en nommer que quelques-unes.
  • Dans le cadre des cours Science Extra de la 1re à la 4e secondaire, les élèves sont amenées à faire des expériences scientifiques, à réaliser des projets d’ingénierie, à visiter des laboratoires universitaires, à participer à des ateliers à l’Université de Montréal (formation de cristaux, biotechnologie, etc.) et à assister à des conférences comme « Belles, mais pas Nobel », une conférence qui portait sur trois grandes physiciennes et leurs travaux (Lise Meitner, Jocelyn Bell-Burnell ainsi que Mileva Maríc Einstein, qui étaient pourtant dignes d’un prix Nobel).
  • Les élèves de 2e secondaire participent à l’événement « Les filles et les sciences, un duo électrisant ».
  • Les élèves du 2e cycle peuvent participer, de façon volontaire, à l’Expo-sciences. Cette année, toutes les élèves de 2e secondaire se sont inscrites. Sur les quinze équipes lauréates de la région de Montréal (provenant de toutes les écoles publiques et privées), quatre équipes étaient du PSNM.
  • En 2015-2016, le PSNM effectuait sa première participation au Défi Technovation, un programme international visant à développer les compétences en technologie et en entrepreneuriat chez les filles de 10 à 18 ans. En créant l’application Future Now, l’équipe du PSNM a été sélectionnée lors de la finale montréalaise. Les membres de l’équipe ont ainsi mérité la chance d’assister à la grande finale qui aura lieu à San Francisco.
  • L’école a aussi réitéré, pour une troisième année, sa participation au projet Students on the Beamlines, un programme très sélectif qui offre l’occasion aux élèves de côtoyer des chercheurs scientifiques de renommée internationale et d’expérimenter avec le seul Centre de rayonnement synchrotron au Canada (Canadian Light Source). L’an dernier, l’équipe du PSNM a mérité la plus haute moyenne pour ses travaux sur les abeilles en utilisant un accélérateur de particules.

En guise de conclusion, les filles du PSNM contribueront sans doute à faire changer les statistiques, car année après année, environ 80 % des filles choisissent les options scientifiques (chimie et physique) en 5e secondaire et une bonne partie d’entre elles choisissent de se diriger vers les sciences au collégial.

1 Source : http://www.genreenaction.net/Quelle-place-les-femmes-occupent-elles-dans-la.html